Nikkō, est une ville du Japon située dans la préfecture de Tochigi.
Distante d'environ 140 km de Tōkyō vers le nord, Nikkō se situe au pied des montagnes, au milieu de forêts de cryptomerias, de cèdres et de pins du parc national de Nikkō. Les sanctuaires et temples de Nikkō ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco en 1999
Sites culturels
L'histoire de Nikkō en tant que centre religieux remonte au VIIIe siècle. En effet en 766, pendant la période de Nara, Shodo Shonin, moine bouddhiste d'exception, se dirigeant vers le mont Nantai, traversa un fleuve, le Daiya, et fonda le premier temple a Nikkō.
Des siècles plus tard cette ville devint un centre bouddhique puis shintoïste, très renommé, que le seigneur Tokugawa Ieyasu choisit pour son mausolée.
Ce shogun fut le premier de la grande lignée. C'est lui qui, ayant unifié le pays, prépara si bien sa succession, que ses héritiers gardèrent le pouvoir pendant les 250 années qui suivirent sa mort.
En effet, lorsque son petit-fils Iemitsu fit construire le Tōshōgū en 1634, pour son aïeul, il voulut illustrer, à l'intention de ses rivaux, la richesse et la puissance du clan Tokugawa.
Dans ce temple Toshogu se trouvent les célèbres sculptures sur bois du chat endormi ou nemuri-neko et des trois singes de la sagesse attribuées à Hidari Jingoro.
La décoration des temples, riche de couleurs vives et d'une grande liberté d'expression, est unique au Japon.
A 150 km de la capitale japonaise, découverte du site historique de Nikko,et plus particulièrement du splendide sanctuaire de Tosho-gu, témoignage de l'influent clan des shoguns Togukawa.
Architectures traditionnelles de toute beauté.
Histoire
Le sanctuaire fut construit en l'honneur de Tokugawa Ieyasu par son fils Tokugawa Hidetada alors shogun en 1617 pendant l'époque d'Edo. Plus tard, durant le shoguna de Tokugawa Iemitsu, le temple fut agrandi.
Architecture
Le sanctuaire est composé de nombreux bâtiments dont 39 sont inscrits comme « Biens culturels importants » par le gouvernement et d'autres comme « Trésors nationaux ».
- L'Ishidorī, est le premier torii marquant l'entrée du sanctuaire. Il fut construit en 1618.
- Le Gojūnotō, est une pagode se situant à gauche de l'entrée du parc, construite en 1648. Elle fut partiellement détruite par un incendie, puis complètement restaurée.
- L'Omotemon, est une porte marquant l'entrée plus profondément dans le sanctuaire.
- Le Shinyosha, est une écurie se situant à gauche de l'omotemon. Il abritait les chevaux destinés aux cérémonies.
- L'Omizuya, est un bassin couvert permettant de se laver les mains et la bouche pour se purifier avant de rentrer dans certaines parties du sanctuaire.
- Le Yomeimon, est une porte marquant l'entrée dans le cœur du sanctuaire. Elle est l'un des plus beaux exemples de ce type de porte dans tous le Japon datant de 1636.
- Le Karamon, est une porte marquant l'entrée dans la dernière partie du sanctuaire. Elle est parfois appelée « porte chinoise » à cause de son style particulier notamment dans les décorations et ornements.
Plus récemment des bâtiments dédiés à l'accueil des touristes ont été construits, comme le Nikko Toshogu Koyoen faisant hôtel, restaurant, mariage, ainsi qu'un musée et un musée d'art.