Kurashiki, est une ville du Japon située dans la préfecture d'Okayama, à l'ouest de la ville d'Okayama. Elle est connue pour son quartier de vieilles maisons, le "Bikan".
Description
En 2010, la ville avait une population de 473 392 habitants, une densité de population de 1335 hab/km² et une superficie de 354,72 km².
La ville moderne de Kurashiki fut fondée le 1er avril 1928. Dans le passé, la ville a été le lieu d'affrontements entre le clan Taira et le clan Minamoto.
La ville est desservie par la ligne Shinkansen Sanyō à la gare de Shin-Kurashiki. Elle se trouve à environ 15 minutes en train de la grande gare d'Okayama.
La ville est traversée par le fleuve Takahashi et parsemée de collines comme la Montagne Tanematsu.
La ville est jumelée avec Kansas City.
Petite histoire de Kurashiki
1866 : émeutes de Kurashiki.
1882 : première station balméaire du Japon à Sami.
1891 : ouverture de la gare de Kurashiki.
1921 : début de la production de vêtements d'étudiants.
1930 : ouverture du musée Ohara.
1975 : entrée en service du shinkansen.
Vieille ville
Cette ville présente des intérêts touristique, historique et artistique certains. Le long d'un canal se trouve une vieille ville assez homogène, avec un style architectural remarquable : des dizaines de bâtiments sont en fait des entrepôts (principalement pour le riz) du XVIIe siècle dont les murs en bois sont peints en noir ou bien couverts de tuiles séparées par du mortier blanc en bosse. Ce quartier des marchands est appelé Bikan.
Il y a quelques siècles, ce quartier de Kurashiki était au bord de la mer, maintenant distante d'une quinzaine de kilomètres.
Dans ce quartier se trouve le musée Ohara, premier musée privé japonais sur l'art occidental. Il contient une collection de toiles impressionnistes de toute première qualité. Dans les années 1920, un gros entrepreneur local a délégué en Europe pendant une année un peintre pour choisir des œuvres.
Un musée d'art Mingei, Kurashiki mingeikan?, littéralement « musée d'art populaire de Kurashiki ») de bonne tenue se trouve aussi dans le même quartier de Kurashiki.
Jardin de Korakuen à Okayama
Le jardin Kōrakuen, est un jardin japonais situé à Okayama, au sud de l'île de Honshū. Ce jardin de promenade (kaiyūshiki teien) est un des Trois Grands Jardins du Japon, avec Kenrokuen à Kanazawa et Kairakuen à Mito. Le Kōrakuen a été construit en 1700 à la demande de Ikeda Tsunamasa, daimyo d'Okayama. Il a pris sa forme actuelle en 1863.
Emplacement
Le Kōrakuen se trouve sur un banc de sable au milieu de la rivière Asahi (Asahigawa), qui traverse la ville d'Okayama. Une dérivation de la rivière traverse le jardin en suivant plusieurs méandres, forme un étang, puis se jette dans une petite chute d'eau.
Le château d'Okayama se trouve en face du jardin. Sa silhouette noire, qui lui a valu le surnom de « château-corbeau », est visible depuis de nombreux points du jardin.
Histoire
En 1687, Tsunamasa Ikeda ordonne à Nagatada Tsuda de commencer la construction du Koraku-en ; la construction se termine en 1700. Le jardin a conservé son aspect d'origine, à l'exception de quelques modifications effectuées par les daimyo successifs.
Le Koraku-en est l'un des rares jardins dont on connaît avec précision l'évolution au cours de l'histoire, en raison des nombreuses peintures de l'époque Edo qui le représentent, des archives de la famille Ikeda, et des documents conservés. Le jardin servait de lieu de repos pour les daimyo, où ils accueillaient aussi leurs visiteurs importants. La population était autorisée à visiter le jardin à certaines dates. En 1884, la préfecture d'Okayama devient propriétaire de Kōrakuen, et le jardin devient ouvert au public. Il subit d'importants dégâts lors des inondations de 1934, puis lors de bombardements en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est restauré à partir des documents conservés depuis l'Époque d'Edo.
En 1952, le jardin est classé « lieu remarquable pour la beauté de son paysage » selon la loi de protection des biens culturels. Le jardin est géré en tant que bien culturel important, afin de le préserver pour les générations futures.