Le mont Fuji, appelé couramment Fuji San par les Japonais, est la plus haute montagne du
Japon: 3776 m.
5ième station de Mont Fuji.
Le mont Fuji, est une montagne du centre du Japon qui se trouve sur la côte Sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tōkyō. Avec 3 776 mètres d'altitude, il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption s'étant produite fin 1707, bien que le risque éruptif soit actuellement considéré comme faible.
À son sommet a été construit un observatoire météorologique et malgré les conditions climatiques rigoureuses, la montagne est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu'ils soient shintoïstes ou bouddhistes, en raison de sa forme caractéristique et du symbolisme religieux traditionnel qu'il représente. Il a ainsi été le sujet principal ou le cadre de nombreuses œuvres artistiques, notamment picturales au cours des siècles. Pourtant, cette fréquentation fragilise l'environnement et des actions sont menées en vue d'une reconnaissance par l'UNESCO
Le mont Fuji est une montagne sacrée depuis le VIIe siècle. De nombreux synonymes japonais du mont Fuji rendent eux aussi compte de son caractère religieux. Dans le shintoïsme, la légende raconte qu'un empereur ordonna de détruire au sommet de la montagne un élixir d'immortalité qu'il détenait : la fumée qui s'en échappe parfois serait due à ce breuvage qui se consume. De plus, selon la tradition, les divinités shintô Fuji-hime et Sakuya-hime y habiteraient tout comme Kono-banasakuya-hime,
« La princesse qui fait fleurir les arbres » (en particulier les cerisiers). Le bouddhisme vénère quant à lui sa forme rappelant le bouton blanc et les huit pétales de la fleur de lotus. Toutes ces raisons font que son ascension est interdite aux femmes jusqu'en 1872 : une chapelle appelée Nyonin-do (« refuge des femmes ») leur permet d'attendre à l'abri leurs maris, fils ou frères.
Afin de vénérer les nombreuses divinités des différentes religions, plusieurs sanctuaires ont été bâtis sur ou aux pieds du mont Fuji et de nombreux torii jalonnent le parcours afin de marquer les limites de l'enceinte sacrée. Des confréries (Fuji-kō) s'y sont établies depuis le XVIIe siècle afin de vénérer la montagne et d'y organiser des pèlerinages, à l'instar de Hasegawa Takematsu en 1630.
C'est à l'époque du décès de Jikigyō Miroku (1671-1733), mort en jeûnant au mont Fuji, que la foi s'est transformée en religion et que l'ascension est devenue rituelle, même si sa pensée a été mal interprétée. Plus récemment, des sectes spécifiquement dédiées au culte du mont Fuji ont été créées, principalement dans les années 1940 comme celle de Fuji-Gōho fondée en 1946 par Ito Gensaku et celle de Fuji-Kyō fondée en 1948 par Hasegawa Teruhiro.
La légende de la princesse Kaguya.
Il était une fois un vieux coupeur de bambou. Un jour, il découvrit une toute jeune fille à l'intérieur d'un bambou qu'il venait de couper, et lui et sa femme la trouvèrent si belle qu'ils décidèrent de l'élever.
Et elle grandit rapidement. Et en effet, elle devint la plus belle femme de la région, à tel point que ses parents adoptifs l'appelèrent Naotake no Kaguya Hime, ou la radieuse princesse des bambous. Bientôt, tous les hommes des environs voulurent l'épouser.
La princesse Kaguya finit par épouser le seigneur de la région ; au bout d'un an elle lui annonça qu'elle n'était pas humaine, mais une descendante du peuple de la Lune. Et que le jour de la prochaine pleine Lune, son père le roi de la lune viendrait la chercher.
Supplications et soldats montant la garde furent vains ; mais avant de partir, la princesse fit cadeau à son époux d'un miroir magique dans lequel il pourrait librement contempler son reflet.
Désespéré, le seigneur essaya de suivre son épouse et grimpa sur le mont Fuji pour se rapprocher du ciel. Et, de dépit, se jeta dans le cratère du volcan, emportant avec lui le miroir magique.
Depuis, on dit que les éruptions du mont Fuji expriment le dépit du seigneur.